Maybe an exploration of the media turning a tragedy into a gorey spectacle, but what I actually got felt right in line with that spectacle.

I'm not sure what I expected with this book. On the one hand, I love true crime on the other, this heavily fictionalised depiction of Elizabeth Short's murder-save names and dates, the actual case bares little resemblance to what transpires between the pages of Ellroys novel-can't help but come across exploitative. The Black Dahlia is a strange proposition for me. I knew I would carry that smile with me to my grave. It was one huge purpled bruise, the nose crushed deep into the facial cavity, the mouth cut ear to ear into a smile that leered up at you, somehow mocking the rest of the brutality inflicted. The cuts went all the way down to the bone, but the worst of the worst was the girl's face. À lire à la suite du Dahlia noir : L’affaire du Dahlia noir : Suivi de Complément d’enquête : Les nouvelles preuves de Steve Hodel. Ellroy a fait d’un fait divers non-résolu une histoire où tout fini par se démêler dans une cohérence implacable. Leur enquête les mène loin dans la noiceur et les sacrifices. Les “héros” n’ont rien de reluisant, ils ont leur défaut, leur vices, leurs imperfections. L’intrigue est tortueuse et le dénouement s’étire sur plusieurs pages, agrémenté de surprises, de révélations de dernière minute. Après une longue période de doute, mais aussi de curiosité, on s’aperçoit que tout se met en place, que les apparentes digressions font apparaître l’affaire du Dahlia sous un nouveau jour, et que tout se précise brutalement, mais efficacement. Toutefois on a une impression persistante de démarrage laborieux, la vie “privée” et le passé de Blanchard et Bleichert paraissent un peu trop au premier plan, au point que je me suis demandé quel était le véritable sujet du livre. Au bout d’une centaine de pages on passe aux choses sérieuses avec la découverte du corps d’Elizabeth Short (coupé en deux, donc, ce qui n’a pas manqué de me faire sourire vu son nom). On assiste à l’amitié naissante des deux hommes en se demandant si on va enfin entrer dans le vif du sujet. Le roman commence avec un long préambule nous présentant les principaux protagonistes, deux anciens boxeurs devenus policiers.

The black dahlia james ellroy review